• GR 129 (12) Maredsous > Dinant le 27 septembre 2015

    Les ruines du château féodal de Montaigle

    GR 129 : La Belgique en diagonale ! - Tronçon Ellezelles > Dinant

    Etape 12 : Maredsous station > Dinant  19,9 km

    Partant de Maredsous station et en direction de Denée, je vire sèchement vers la droite sur un chemin rocailleux et raviné qui escalade rudement la colline boisée. Arrivé au sommet, je m'infléchis à droite sur un chemin empierré qui retrouve le couvert du bois Moretus, puis je traverse une vaste clairière, qui m'offre un panorama vers le clocher de Maredret et les tours jumelles de Maredsous. Je reprend insensiblement de la hauteur en sous-bois et débouche en lisière à un croisement flanqué d'une chapelle (dédiée à Jésus consolateur). Au terme d'un tronçon rectiligne, je dévale vers Sosoye, mais juste avant, je vire carrément vers la gauche pour enfiler un sentier rocailleux qui grimpe dans le taillis. Le sentier s'élargit et prend une allure champêtre dans la traversée d'une clairière, puis nouveau tronçon forestier, je dépasse la discrète chapelle Saint-Hubert, débouche dans la campagne qui m'amène à Foy. A l'entrée du hameau, je côtoie l'imposante ferme de Foy, puis je m'infléchis à droite dans un sentier rocailleux qui plonge dans la vallée. Je débouche sur la N971 auprès de la chapelle Saint-Roch, au lieu-dit "Le Marteau". Par un droite-gauche, je franchis le pont sur la Molignée et traverse le hameau, m'incurve dans le vallon du Flavion et me mène au site des ruines de Montaigle. Dépassant le site des vestiges, j'enjambe le Flavion et me présente à l'entrée d'une prairie, franchis un tourniquet et me faufile entre les buissons pour attaquer une longue grimpée au creux d'un vallon sauvage, hérissé, çà et là, de pitons rocheux et finis par déboucher en lisière. Passé une chicane, je m'embranche sur un chemin plus large et quasi rectiligne sur une grimpée adoucie pour finir par atteindre un carrefour flanqué d'un monument (commémorant l'héroisme des soldats français au cours de l'engagement des 13 et 14 mai 1940)  à l'entrée de Haut-le-Wastia. Sans atteindre le village, j'entre dans une ruelle qui se prolonge  alors en un sentier herbeux qui se faufile entre des broussailles et sinue au flanc d'un coteau boisé. Au sommet d'un raidillon, je joins un chemin plus important que j'emprunte par la gauche, puis serpente alors en larges méandres dans le sous-bois, où émergent, çà et là, des barres rocheuses. Arrivant à la lisière, je m'infléchis puis de nouveau je suis dans une rude montée et au terme de l'ascension, le sentier forestier débouche sur un bon chemin qui me mène aux fermes de Grange. Je traverse la cour d'une première exploitation, puis longe la seconde et vais m'engager sur un chemin rural, quasi rectiligne, qui s'abaisse doucement dans la campagne. Au creux d'un vallon, je passe sur un ponceau (en piteux état !!), puis sur une sente herbeuse, et quittant le vallon, je grimpe sèchement vers la droite pour escalader un talus. Au-delà d'une chicane, je poursuis sur une large voie herbeuse et rejoins bientôt une petite route bétonnée. Je chemine alors sur le plateau à la crête du versant qui domine la vallée de la Meuse. Quittant le béton, je traverse une aire de stationnement en gravier (les ruines de Crèvecoeur se trouve à 50 m), je me faufile entre les buissons, puis à un embranchement, je dévale quelques marches vers la droite puis descend en lacets le versant pentu et rocailleux pour débouler juste au chevet de l'église de Bouvignes-sur-Meuse. Traversant la rue, une nouvelle grimpée se profile, pavé d'abord, empierré ensuite, le GR se prolonge sur un sentier qui grimpe en surplomb du profond vallon. Au sommet, au coin du bois, je vire à gauche sur un sentier de lisière, coupe la drève qui accède au parc du château de Meez, puis je prolonge sur une voie herbeuse. Je redescend à hauteur de la chapelle de Bonsecours, et regrimpe sur un raidillon et sinue entre les arbres à la crête du haut talus, et je débouche à l'aplomb d'un sentier creux que je dévale. La descente est pentue et rocailleuse, puis je dépasse les bâtisses du collège Notre-Dame de Bellevue, et retrouve aussitôt une sente pierreuse. Coude à gauche pour gagner une route et suivre jusqu'au passage à niveau, je franchis les lignes ferroviaires et débouche au cœur de Dinant. Tournant sur ma gauche, je prolonge jusqu'à la gare toute proche. 

    Ceci est la fin du tronçon : Ellezelles > Dinant.

    Moyen de transport : Aller : Train de Liège > Namur & bus tec 21 > Maredsous station

                                       Retour : Train de Dinant > Namur > Liège

    Le Belvédère à Dinant

    Passage couvert de la porte de la Val est un vestige des remparts construits en 1213 et démantelés en 1672.

    Le parcours.


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  • GR 129 (11) Gerpinnes > Maredsous le 25 septembre 2015

    La ferme et l'église d'Oret

    GR 129 : La Belgique en diagonale ! - Tronçon Ellezelles > Dinant

    Etape 11 : Gerpinnes > Maredous station 27,5 km

    Partant du centre de Gerpinnes, je me dirige vers un sentier, passe sur une ancienne voie de chemin de fer désaffectée, puis je longe en montant, un bois et un peu plus loin, je traverse le Bois de Frécheux. Au sortir des feuillus, je continue toujours tout droit sur un sentier entre prés et cultures, puis longeant une haie sur une sente herbue, j'atteins une rue non loin de l'église de Fromiée. Suivant la rue Principale, j'arrive près d'une pompe à eau flanquée d'une statue de la cantinière de la Marche de Sainte-Rolende. Après un raidillon entrant dans le bois du Toûrnibu, je pénètre en province de Namur et dans le bois d'Hanzinne, continuant, et parvenu à la lisière, je retrouve le couvert à l'entrée du bois des Rivêres, au croisement avec le GR 125 (Tour de l'Entre-Sambre-et-Meuse). Puis je m'oriente vers le bois de la Gatte, et en sortant de la forêt, sans atteindre le hameau des Bruyères que j'aperçois sur ma gauche, je me dirige tout droit vers le clocher de l'église d'Oret que j'aperçois. Arrivé à Oret, je dépasse la tourelle de la chapelle Sainte-Barbe pour aboutir à l'église. Contournant la vaste église par la gauche, je longe un long mur et dépasse le cimetière et croise la N932. Par après, je vais traverser le bois l'Evêque puis croiser ensuite la N98 (Mettet - Florennes). Près d'un petit bois, je traverse la N977, qui relie Oret à Stave et puis passe un pont sur l'ancienne voie ferrée Florennes - Yvoir, dépasse un terrain de football et je parviens à l'arrière de l'église de Stave. Plus loin, je passe à côté de la plaine de jeux du domaine "Les Heures saines", pour ensuite, sans aucune bifurcation, un cheminement tranquille au milieu des prairies, jusqu'à la ferme de Stavesoule, perchée sur une colline. En dépassant une grange, et par un agréable parcours champêtre, je vais longer le bois de l'Oriveau et Maquinette et bientôt atteindre l'église d'Ermeton-sur-Biert, dépassé l'église, je pars vers la droite puis gauche vers l'orée du bois Gilles. Puis après +/- 500 mètres dans la forêt, plein nord et suivre un chemin qui est obstrué par de nombreux arbres abattus par une tempête, mais facilement passable par une trace bien marquée. Une fois sorti du bois, je tourne vers la droite dans une voie herbue et je vois apparaître, superbe, l'abbaye de Maredret émergeant de la forêt. Plus loin, j'arrive à un carrefour flanqué de la chapelle Notre-Dame de Grâce, puis c'est la grimpette dans un sentier qui rejoint le mur d'enceinte de l'abbaye avant d'aboutir à une petite route qui conduit au pied de l'église abbatiale de Maredret. Je contourne le domaine monastique, longe les bâtiments, puis le mur d'enceinte et file vers l'abbaye voisine qui n'est autre que Maredsous ( L'abbaye de Maredsous fut fondée, comme sa consoeur, à la fin du 19e siècle (1872).). C'est le moment que je profite pour aller déguster une bonne bière brune et une tartine de fromage (miam miam !). Continuant mon chemin, je quitte le domaine et dévale la colline "monastique" pour aboutir à l'ancienne gare de Maredsous, convertie en station de draisines de la Molignée, et l'arrêt du bus.

     

    Moyen de transport : Aller : Train de Liège > Charleroi-sud & bus tec 19 > Gerpinnes

                                          Retour : bus tec 35 (arrêt Maredsous station) > Dinant & train de Dinant > Namur > Liège

    Tableau décor à Gerpinnes.

    Dégustation à l'abbaye de Maredsous.

    Maredsous station.

    Le parcours.

     


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  • GR 129 (10) : Landelies > Gerpinnes le 09 septembre 2015

    Ruine  de l'abbaye d'Aulne

    GR 129 : La Belgique en diagonale ! - Tronçon Ellezelles > Dinant

    Etape 10 : Landelies > Gerpinnes  27,1 km (29 km avec jonction)

    Partant de la gare de Landelies, je pars rejoindre via le chemin de halage, les GR's 129 & 12 en atteignant une dérivation de la Sambre, à hauteur de l'écluse nº 8, je passe le pont-levis puis oblique à droite pour longer le canal et traverser la Sambre et me retrouve à l'arrière des ruines de l'abbaye d'Aulne. Je poursuis la route et avant l'auberge de l'Abbaye, je vire à gauche pour franchir le porche sous une tour. Plus loin, j'entame un nouveau parcours forestier dans le bois du Prince (long tronçon qui sinue), après un passage boueux et avant qu'un ruisseau ne traverse le chemin, j'oblique à gauche et je remonte le ruisseau de l'Ermitage. Au carrefour à l'orée du bois, je poursuis tout droit sur un large chemin bordé de chaque côté par des arbres d'essences multiples, et arrive bientôt à l'important carrefour du Bout Là-Haut à Gozée. Une fois traversé la route N53 (Charleroi - Chimay), je passe une barrière et entame une longue ligne droite de plus d'un km dans le bois de Gozée, qui devient bois de Marbaix. et entame bientôt une descente, au bas de laquelle je franchis à gué un petit ruisseau (rau de la Forêt) et j'atteins un chemin face à un pré et plus loin, je débouche à l'extrémité d'une rue que je poursuis jusqu’à atteindre le début du Bois La Roûyîye que je dévale, mais à moitié du sentier (mise à jour du Topo-Guide), déviation vers la gauche pour continuer à descendre pour passer une passerelle sur l'Eau d'Heure (venue des forêts de Cerfontaine, alimente les différents lacs créés par les barrages) et continuer en évitant de passer sous le pont ferroviaire, la vallée de l'Eau d'Heure. Bientôt, j'arrive au lieu-dit "Pont Roch" et retrouve le GR initial, et de là, je me sépare du GR 12 qui m'avait accompagné depuis Landelies. Choisissant le sentier de gauche, j'escalade la colline en sous-bois, au sommet, le parcours forestier se poursuit sur une belle drève rectiligne. Après une barrière, je garde la même orientation en longeant des prés et croise la route Jamioulx - Nalinnes, puis j'atteins le quartier dénommé "Chapeau du Curé". J'entre dans le bois de Ferrée puis, je vois les premières maisons du hameau Les Haies mais virant à gauche et après une autre barrière, le chemin devient rue asphaltée (quartier La Bruyère). Passant une barrière blanche et rouge, j'emprunte un chemin empierré puis en descente, je vire à droite  j'incurve à gauche pour suivre le fond d'un vallon jusqu'à converger avec le ruisseau du Fond des Haies. Je suis vers l'amont, les méandres du ruisseau dans un environnement très sauvage, puis passe sur l'autre rive et peu après le pont, j'aperçois à gauche, sur le versant de la colline, des cavités dans un amas rocheux : ce sont les trous des Sarrazins. Je poursuis la remontée du vallon sur le chemin, puis longe une station d'épuration, passe à l'arrière d'un immeuble et je poursuis à nouveau dans le bois en remontant toujours le cours supérieur du ruisseau du Fond des Haies. Puis je m'approche de la N5, et oblique pour entrer dans le zoning commercial, puis au grand rond-point orné d'un marcheur folklorique de l'Entre-Sambre-et-Meuse, au lieu-dit "Le Bultia". Après 300 mètres de N5, je m'échappe vers et dans le bois de Bertransart, puis dans la campagne tout en apercevant au loin les éoliennes. Bientôt le clocher de l'église de Gerpinnes apparaît devant, au loin et en remarquant aussi sur ma gauche, la très belle ferme Saint-Pierre, avec sa tourelle, dans un pré. J'entre dans la localité de Gerpinnes, en empruntant un sentier en gravillons, passe un tourniquet pour traverser une prairie et me diriger vers le tourniquet de sortie. Je marche sur un sentier herbeux (juste défraîchi par la commune !) entre haies et clôtures, longe un mur en plaques de béton, puis je traverse le ruisseau d'Hanzinne que je longe avant de le repasser. Je traverse la place Lèon Gonthier et monte la ruelle qui atteint l'église Saint Michel et me rend à l'arrêt du bus pour repartir vers Charleroi-sud.....

    Marcheur folklorique de l'Entre-Sambre-et-Meuse, au lieu-dit "Le Bultia"

    Maison communale.

    Entre Landelies et Gerpinnes 

    Le parcours.

     


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  • GR 129 (9) : Solre-sur-Sambre > Landelies le 29 août 2015

    Vieux calvaire (croix du Bois)

    GR 129 : La Belgique en diagonale ! - Tronçon Ellezelles > Dinant

    Etape 9 : Solre-sur-Sambre > Landelies  24,3 km (26,2 km avec jonction)

    Partant de la gare de Solre-sur-Sambre, je repasse à coté du château féodal, puis j'enfile un sentier gravillonné entre les jardins clos et la campagne. Plus loin, j'emprunte la sente qui court sur la plate-forme d'un chemin de fer vicinal désaffectée qui franchit le pont sur la Hantes et flirte avec les sinuosités capricieuses de la rivière. Je côtoye les habitations de Hantes-Wiheries et en m'éloignant j'arrive à un carrefour marqué d'un vieux calvaire (croix du Bois). J'entame une longue traversée champêtre quasi rectiligne jusqu'à un carrefour auprès de gros buissons et de la chapelle Berteau. Ce carrefour marque le départ de la liaison vers le GR 125 (vers la droite via Beaumont), pour ma part, je continue tout droit jusqu'à déboucher auprès d'une chapelle vétuste (chapelle Saint-Guidon) sur la N561, puis j'arrive à Labuissière, je traverse la Sambre puis le pont-levis et l'écluse nº 2, remonte la rue pour passer le pont ferroviaire, au sommet de la côte, je vire à droite et suis le Ravel 3 dans la campagne en surplomb de la vallée de la Sambre, tout en jetant un coup d’œil sur Fontaine-Valmont de l'autre rive. La petite route sinueuse s'abaisse progressivement et je viens rejoindre le halage (Ravel) au lieu-dit "Petit Sarti". Je l'effleure à peine que je m'engage sur le chemin parallèle et pénètre dans le taillis et m'élève dans le sous-bois, puis je débouche une route pour la quitter 200 m plus loin sur un chemin rural qui se rétrécit en une sente et qui se faufile entre des haies broussailleuses et m'enfonce dans un vallon. Puis je reprends de la hauteur et débouche sur une petite route au lieu-dit "Bois de Beau" (chapelle), tout de suite, je m'engage sur une voie défoncée qui se prolonge par un sentier rocailleux qui dévale au pied du promontoire couronné par le château de Grignard, puis je poursuis jusqu'à la rive de la Sambre. Empruntant le Ravel 3 (chemin de halage), j'entame un long morceau le long de la Sambre, en passant sous le pont de la Planchette, puis je quitte le Ravel et grimpe rudement à travers le talus boisé, et au sommet je longe l'ancien mur d'enceinte de l'abbaye de Lobbes, je viens déboucher à un carrefour entre la Portelette (porte baroque) et un square mémorial. Puis je poursuis vers le centre de Lobbes, toujours le long de l'ancienne enceinte abbatiale. Juste avant d'atteindre la place communale, je vire à gauche sur les escaliers de la ruelle du Curé, puis je débouche en contrebas de l'imposante collégiale. Au sommet de la rampe, sur le parvis, je m'engage vers la gauche, puis dans un sentier et m'enfonce entre des haies buissonneuses  et descend jusqu'au chemin de halage à proximité d'une chapelle dédiée à N.D. de Hal. Je poursuis un bref instant la rive jusqu'au panneau "Le Ry à Froment", puis je me faufile entre des jardins, grimpe rudement une volée d'escaliers rustiques, par après, la sente traverse un terrain vague embroussaillé et accède à un escalier chaotique qui grimpe vers une ruelle qui mène à la N59 et me retrouve à Les Waibes (Thuin-Nord). Par après, j'entre dans un sous-bois, et sur une plate-forme belvédère, j'admire le panorama sur la vallée de la Sambre et Thuin, campé à la crête de la rive opposée. Continuant dans le bois, j'atteins bientôt le hameau de Hourpes avec un château bizarre. Puis faisant la jonction avec le GR 12 (ce GR qui relie Amsterdam, Bruxelles et Paris), je quitte le GR pour aller rejoindre la gare de Landelies d'où j'aurais dû attendre 75' pour le train, mais juste arrivé à temps pour emprunter le bus 173 (ouf !) qui m'a ramené a la gare de Charleroi-sud.  à suivre....

    Moyen de transport : Aller : Train de Liège > Charleroi-sud > Solre-sur-Sambre.

                                       Retour : Landelies (bus tec 173) > Charleroi-sud & train > Liège.

    Ecluse à Labuissière.

    Le château de Hourpes

     

    Un aperçu en face de la gare de Charleroi-sud & Entre Solre-sur-Sambre et Landelies.

    Le parcours.


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  • GR 129 (8) : Mons > Solre-sur-Sambre le 26 août 2015

    Le singe du Grand Garde

    GR 129 : La Belgique en diagonale ! - Tronçon Ellezelles > Dinant

    Etape 8 : Mons > Solre-sur-Sambre  34,8 km

    Partant de la gare de Mons, je me dirige vers la porte du Parc, remonte la pente de la rue de même nom, puis longe le collège Saint-Stanislas, puis la belle façade classique de la haute école du Sacré-Coeur. Plus loin, je longe le square Franklin Roosevelt, face au parvis de la collégiale Sainte-Waudru et bientôt passe au pied du beffroi et de l'auberge de Jeunesse. Je passe sous un porche qui donne accès au jardin du Mayeur, de ce lieu clos et tranquille (fontaine du Ropieur : gamin espiègle, l'équivalent du titi parisien), une volée d'escaliers et un passage couvert m'amène dans la cour de l'hôtel de ville. Un nouveau passage voûté et je débouche sur la Grand-Place, plus loin, je débouche à côté de l'église de Saint-Nicolas-en-Havré à l'angle des rues des Groseillers et d'Havré. J'atteins bientôt l'avenue Baudouin de Constantinople, longe l'esplanade pour atteindre la place de Flandre. Au-delà du boulevard périphérique, je dépasse le parc du Waux-Hall, puis je part par la droite en direction de Hyon deux km plus loin, je vire dens le chemin du Bois de Mons qui se rétrécit en un sentier encaissé. J'entame l'ascension du bois de Mons (ou mont Panisel) qui se fait plus raide et débouche au sommet, au pied d'un tilleul majestueux. Plus loin, le chemin ne tarde pas à s'incliner et je dévale le versant sud du mont, et quand je débouche en lisière, je découvre un vaste panorama champêtre. Bientôt je débouche à l'entrée du village de Spiennes et m'amène à l'église, je traverse une placette et à un embranchement, je rejoins brièvement le GR 412 (Sentier des Terrils). Je quitte le village par un chemin rustique, légèrement en surplomb de la vallée de la Trouille et passe sous un imposant viaduc ferroviaire (1919) aux allures de pont romain. Peu après, je m'engage sur un chemin herbeux très bucolique et m'élève progressivement au flanc du coteau et atteint un croisement, vire à gauche et entame un long tronçon champêtre pour atteindre une ferme isolée et longer le château de Beugnies (porche armoré). Le chemin se prolonge en passant à l'écart du village d'Harmignies et vais franchir le pont sur la Trouille, au lieu-dit "Petit-Harveng". Beaucoup plus loin, je vais passer un tourniquet pour entrer dans le pré, traverser en oblique pour retrouver au coin gauche du cimetière un second tourniquet pour me permettre de sortir de la pâture, longer le mur du cimetière, puis remonter la rivière et passer le pont, non loin du centre de Givry, d'où je croise la liaison vers le GR 122 dite "liaison des Hauts-Pays" ainsi qu'une variante du "Chemin de Saint-Jacques de Compostelle". J'enfile un sentier qui me mène devant le porche d'entrée de la ferme de la Cour (18e siècle), puis je franchis la Trouille et après une petite côte, je coupe la chaussée Brunehaut à hauteur d'une chapelle et continue en montant régulièrement dans les cultures, je viens frôler la tour de télécommunication, longe le parc d'un manoir puis la lisière du bois d'Avau. Plus loin, j'atteins l'ancienne ferme du Petit-Rigneux, puis j'aperçois au loin en point de mire le clocher de l'église de Grand-Reng (le clocher de l'église de la Sainte Vierge date de 1620 alors que le reste de l'édifice fut reconstruit en 1713) que je rejoins par après (le village fut longtemps un paradis pour les contrebandiers). Continuant mon chemin, je quitte le village et marche entre cultures et pâtures, puis passe sous l'arche du pont d'une voie ferrée désaffectée (ligne Binche - Erquelinnes) qui fait office de Ravel, et arrive sur la N40 que je traverse  et continue pour traverser le bois du Chêne Houdier, Au sommet du plateau, j'atteins le lieu-dit "Les Six Chemins", puis je croise la route N561 à hauteur d'une chapelle et descend pour passer sous la ligne de chemin de fer, pour atteindre l'écluse nº1. Je traverse le sas de l'écluse sur l'une des portes, puis je passe la Sambre sur le haut d'un barrage. Je poursuis en remontant les méandres de la Thure, affluent de la Sambre, et j'atteins les douves et l'entrée du château féodal, face à une vaste esplanade. Et de là, je vais rejoindre la gare de Solre-sur-Sambre.

     

    Moyen de transport : aller: train  Liège > Mons    

     retour : train  Solre-sur-Sambre > Charleroi-sud > Liège.

    Le château féodal datant des 13e et 14e siècles.

    Le château de Beugnies.

     

    Entre Mons et Solre-sur-Sambre

    Le parcours.


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